Décloisonnement 7 Painting

I was born in Madagascar in 1972. I now live in Clichy near Paris. I spent several years in Tchad and West Africa during my childhood and adolescence. After studying ethnology, I worked in the media and the Web. A self-taught painter, I remain attached to the dry, warm atmosphere of the Sahelian landscapes, but also to the Nivernais countryside of my childhood, when I accompanied my grandfather to paint on the banks of the Loire. From step by step I detach myself from ties, constraints, edges, models. I question my subjects on the line, the path, the light, the structure that attracted me to them. To better understand them, I simplify the shapes, from step to step. And then on top comes color, free and alive. Carried by water, pigments redraw lines and volumes, meet, merge. The landscape becomes a pretext. In turn, I become the subject and learn about myself. And so came these inner landscapes. Those that no longer need a model to appear. They are full of signs, calls and emotions. They are a window onto the past, which gradually rises to consciousness to express itself in snippets, allusions, fragments, inner messages. Je suis né à Madagascar en 1972. Je vis aujourd'hui à Clichy près de Paris. J'ai passé plusieurs années au Tchad et en Afrique de l'Ouest pendant mon enfance et mon adolescence. Après des études d'ethnologie, j'ai travaillé dans les médias et le web. Peintre autodidacte, je reste attaché à l'atmosphère sèche et chaude des paysages sahéliens, mais aussi à la campagne nivernaise de mon enfance, lorsque j'accompagnais mon grand-père peindre sur les bords de la Loire. De proche en proche, je me détache des liens, des contraintes, des bords, des modèles. J'interroge mes sujets sur la ligne, le chemin, la lumière, la structure qui m'ont attiré vers eux. Pour mieux les comprendre, je simplifie les formes, de proche en proche. Et puis, par-dessus, la couleur, libre et vivante. Portés par l'eau, les pigments redessinent les lignes et les volumes, se rencontrent, se confondent. Le paysage devient un prétexte. A mon tour, je deviens le sujet et j'apprends à me connaître. C'est ainsi que sont nés ces paysages intérieurs. Ceux qui n'ont plus besoin de modèle pour apparaître. Ils sont pleins de signes, d'appels et d'émotions. Ils sont une fenêtre sur le passé, qui remonte peu à peu à la conscience pour s'exprimer par bribes, allusions, fragments, messages intérieurs.