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Mapping Density 13 Installation

Pauline Thomas

France

Installation, Paper on Paper

Size: 16.5 W x 24.8 H x 5.9 D in

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About The Artwork

Variation around representation of the frontier, zone, cartography Là-bas, je suis ma présence et joue avec ses représentations. L’espace vibre à chaque point de convergence. Les plans flottent et se recomposent en éclats. Des conflits naissent sur le papier. Les architectures du vide archi-texturent ce qu’il en reste. Les frontières tremblent, électrisent la matière élastique. L’espace se retourne sur lui-même. Les plaines vides révèlent leur point de fuite, sans fin. Tout converge dans le noir. Je me projette sans filet dans le blanc. Tout se transforme, tout est déjà là. L’espace dégouline de toute part. Là-dessous, c’est la tectonique des plaques. Un puzzle en relief fusionne des espaces-temps à échelle non humaine. A recherche B, B rebondit sur C, C tire sur D, D se repose sur E, E conçoit F… L’ajustement des distances est nécessaire. Rapprochement des plans par des ponts, boucher les fissures pour éviter la chute. J’expérimente ma position dans le vide. Hors cadre, je quadrille l’étendue, je crée une légende à rebours du voyage. Je rationalise l’inconnu, je repère les zones aveugles comme autant d’ellipses géographiques insolubles. Et je replonge dans le noir, je me dissous dans la nuit. Et ce n’est pas noircir le tableau, c’est effacer l’ardoise. Rien ne vaut de voir ce substrat de lumière aussi bref soit-il. On n’a pas les clés pour comprendre l’empreinte instantanée du temps quand on est dans sa propre matière, la déchirure qui marque le terrain de nos errances. On recolle les morceaux, on plie, déplie la carte, on lève le voile sur des empreintes nimbées de sens. Tout est processus concourant à l’erreur et pourtant l’empreinte pose la question de toujours, la collision de ce toujours avec un après en produit l’ouverture. On a de la marge pour fantasmer l’espace. Faire émerger la « puissance de forme » , de loin ou de près on est saisi par ce corps érotique qui réévalue ses contours à fur à mesure qu’on le regarde s’épanouir. Les césures des plans s’embrassent comme des amants, créent de nouvelles empreintes invisibles, indélébiles dans l’expérience de leur relation. On y trouvera un jour les dépôts de la légende ainsi créée. Mapping Vacuum Density. Expérimenter et retranscrire la translation du vide. Le noir comme photographie en longue pause, comme image acheiropoïète (non faite de main d’homme). Se plonger dans le noir, traverser la pièce, revenir sur soi. Des images flottent en surface, j’en attrape certaines, j’arrache du vide au plein, je colmate avec du scotch. Je crée des marques, je tâtonne, je diverge. Je m’enfonce dans la matière, je mutile la terre, je réécris l’histoire du paysage où je suis. Je tombe à côté, toujours. Je contiens dans le cadre de la feuille une marge d’erreur dont la proportion est égale à l’écart puissance 2 qu’elle produit entre son intérieur et son extérieur. Parfois l’épure se produit. Puis la forme submerge le cadre, un gros plan fortuit déroute les échelles. Des accidents de parcours sont conducteurs de nouvelles perspectives. La trace déroulée sur le papier, colore les vaisseaux sanguins de la zone d’habitations. L’archéologie des transitions crée un territoire maillé déconnecté de toute réalité connue - les frontières vibrantes à la dérive. Perte de repères, je suis là. A quel moment on passe la frontière ? Suis à l’intérieur ou à l’extérieur ? Je suis là-bas. On gratte à la porte, pourtant cet espace n’est pas vertical. Je reconnais les signes du territoire, je m’approprie le lieu sans l’avoir arpenté. Mon désir d’espace enfante les formes idéalisées d’un Tout. Tout noir. Des milliers de points s’ouvrent et se contractent, ils laissent apparaître une logique de forme, un tableau synoptique du présent. Pourtant comme je le soulignais, l’erreur est omniprésente, elle se fond entre les lignes. Et tout d’un coup, on lève une carte devant moi. Le cartographe révèle une terra incognita. Le mouvement de ma ligne retrace ma propre marche dans cet espace surréel. La somme de ces pas met à distance l’inconnaissable. La somme de ces pas met en branle le palimpseste. L’image produite ne résiste pas à sa remise en question immédiate. L’espace peuplé est noir de lignes, un méridien le divise au centre. La surface brûle à cause des frottements successifs, au bord de tout détruire. Là-bas, tout est intact à la lisière de l’autre milieu. Pauline Thomas, 16 février 2015

Details & Dimensions

Installation:Paper on Paper

Original:One-of-a-kind Artwork

Size:16.5 W x 24.8 H x 5.9 D in

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“I want to tell a story.” This is what Pauline Thomas aims for through her various works. She seeks to enhance the real—not to embellish it, but to question and provoke reflection in a sensory way; to open souls and eyes to parallel realities; to interrogate nature and transcend genders. For this artist, composition is created by the play of lighting angles and colors, rather than the subject itself. Her desire is to conjure another reality through ambiguity. This is eroticism as understood by Georges Bataille: the tension of continuity in the relation between two opposites. The works shown in New York as part of The Other Art Fair—and taken from the series Gorgeous and Les Nuits—are the illustration of this. The series Les Nuits (2015-2016) consists of photographs of painted objects found in nature. The essence of these discarded elements changes in the dark, emanating a contradictory sensation, of beauty and death. “Unlike traditional paintings and photographs of still lives, the scene is not more realistic. It depicts an advanced stage of passing, inspiring a meditation on the ephemeral nature of things.” In Gorgeous (2007-2011)—the title plays upon the French word for “throat” (gorge)— the natural power of this part of the female body is displayed in 123 images that capture the neck thrust upward in a ecstatic position. “As each woman voluptuously exposed their neck to me, she revealed a curious phallic identity, and I thought that including men’s necks too might also disclose a different understanding of the female gender. Who is man? Who is woman?” Whatever the medium, Pauline Thomas’s oeuvre proffers a fascinating quest that serves the sublimation of a frozen reality. “I like transition, change of state, the vitiation between two [visual] fields. Because it also symbolizes emotional vistas, that moment when the worlds of day and night meet. Where everything fades, to create another reality.” This is the moment for which the artist lies in wait, to extract and bring to light the points of fracture where perfect reality and nighttime reality finally converse. Those infinite moments where the mysterious meanings of things and of beings come to the surface. And which offer to our gaze the sublimation of gender and nature through painting and light.

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