Desseins 1991/1993
Cette série est un ensemble de dessins de « peintures » à l’encre de chine sur papier tendu à partir des compositions géométriques de la série des Prémices. Son titre renvoie à un texte du journal de Robert Musil sur le motif du peintre de paysage ici - Le geste comme dessein du peintre - .
Après le dépouillement des Prémices le geste un temps refoulé fait ici son retour à mi chemin entre la calligraphie chinoise, les gribouillages initiaux de Motherwell et les serpentins de Roland Barthes. Il est lent, noir, feuilleté en de multiples couches. Sans mobile apparent hormis celui d’advenir dans l’espace qui lui est assigné dans la composition, il confronte, articule, attache le libre au contraint, la main levée à la main tenue.